FURGO en Isère pour installer un piézomètre à 80m : ce que la théorie ne dit pas

From Montpellier to l'Isère : un déplacement qui valait le coup !

Rencontré au salon SIVAL 2025 (nous y serons aussi en 2026 !), FURGO s’est déplacé jusqu’en Isère pour assister ce partenaire sur l’installation de notre piézomètre connecté pour la suivi de la nappe. Comme tous nos autres capteurs, cette solution est sans abonnement et suit nos valeurs de faire des produits low-cost et low-tech pour répondre simplement et à moindre coût à vos besoins. 

Et pourquoi aller installer un piézomètre là-bas, en fait ?

 Dans la zone géographique où se trouve le partenaire, le réseau hydrographique est complexe, et l’eau circule entre plusieurs systèmes de nappes. Région agricole, les enjeux liés à l’économie d’eau et l’optimisation de l’irrigation sont cruciaux pour les collectivités et les agriculteurs. La surveillance de la nappe est donc fortement recommandée pour alimenter les discussions entre les différentes parties.

Le but de la démarche est donc de caractériser l’impact des prélèvements d’eau sur le niveau de la nappe phréatique observée, et de surveiller l’évolution de ce niveau dans le temps.

La petite animation sur la droite permet de voir schématiquement à quoi ressemble le montage avec la nappe, et à quoi ressemble la sonde du piézomètre. Sympa non ?

Sonde

La situation qu'on imagine avec notre expérience d'ingénieur agronome

"Installer un piézomètre, c'est pas bien compliqué : faut dérouler du câble jusqu'à ce qu'il touche l'eau"

Si on schématise la situation du forage et du niveau de la nappe depuis nos bureaux, on imagine quelque chose comme ça : 

On arrive sur site, on installe, "plouf", la sonde est dans l'eau.

Ou à la limite comme ça, si la nappe est un peu profonde.

Cette interprétation vient d’une expérience précédente à Arvalis/INRAE, où l’équipe FURGO a pu déjà installer un capteur du même type. La situation ressemblait alors globalement à ça : la nappe était toute proche dans la station de pompage.

Le problème avec ces dessins, c’est que malgré nos talents (relatifs) de dessinateurs, ils ne sont pas à l’échelle ! Et oui, vous l’aurez peut-être remarqué avec la taille du transmetteur, qui en réalité n’égale pas celle d’un torse humain et tient dans la main.

Une fois arrivés sur site, on comprend mieux la profondeur que représente un forage de 80m, où l’eau est censée se trouver à 65m.

A l'échelle : une nappe profonde et un forage pas si droit que ça

Là c’est la théorie, à l’échelle : un forage à 80m de profondeur pour une personne d’1m80. 

schema_piezo3L

Et ici c’est plutôt la pratique : bien différente, sous plusieurs aspects listés sous ce schéma.

schema_piezo4L.png

Déjà, le tube n’est pas droit : plus la profondeur d’un forage est importante, plus il est difficile de le faire droit.

Ensuite, il y a déjà plein de câbles, de tuyaux de pompes, de fils enchevêtrés dans tous les sens qui obstruent le passage du capteur jusqu’à l’eau.

Et avec ces conditions, il est très probable que lors de sa descente, la sonde glisse sur le tube et se coince parfois le long d’un tuyau. Et alors, il est difficile de savoir quand elle touche effectivement l’eau au fond (surtout sans un “plouf” caractéristique comme quand on lâche un seau dans un puits… ça c’est dans nos têtes). 

Arrivée sur site

La jolie station de pompage ! Mais ce n’est pas elle qu’on équipe, c’est l’ancienne, derrière. 

Voilà, celle-ci :

Trouver l'eau

Trouver l’eau avec l’aide d’une hydrogéologue qui dispose d’un mètre ruban qui sonne quand il touche l’eau. 

Non sans risque pour le matériel puisqu’il s’est retrouvé coincé un bon 20 minutes. 

Avoir la profondeur, même approximative, nous indiquera où placer les marques sur le tube. 

Le forage, rempli de tubes et de fils

Déployer

Déplier la sonde c’est essentiellement du câble, puisqu’il faut garantir la mise à l’air tout du long. 

Marquer le cable avec des profondeurs connues.

Suivi saison

Observations

Analyse des données de la sonde (depuis nos bureaux cette fois).

Observations :

  • ralentissement des prélèvements autour du 19 aout,
  • ralentissement autour du 29 aout,
  • remontée/stabilisation du niveau début septembre. 

Ces dates correspondent à des périodes pluvieuses, observations qui sont corroborées par des extraits de Météociel, sur leur outil d’archive des données d’observations.

19 aout Isère
20 aout Isère
28 aout Isère
29 aout Isère
1/2 septembre Isère

La suite ?

Contrôle et étalonnage

Le suivi saison inclut des contrôles réguliers de l’hydrogéoloque, afin de vérifier que la lecture ne dérive pas (par déformation de la membrane), sans quoi, il faudrait étalonner le matériel à nouveau. Notre interface d’étalonnage est encore en cours de développement afin d’intégrer les processus terrain.

Intégrer les propositions d'améliorations.

Chez FURGO, on est appréciés pour notre réactivité sur le plan technique afin d’intégrer les modifications pour une utilisation terrain plus poussée. 

Suite à cette expérimentation, un retour d’expérience permettra de proposer le produit parfait pour ce suivi. 

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    Où est-ce que je peux me renseigner sur ce capteur ?

    Vous le retrouverez prochainement sur la boutique Furgo vers ce lien : https://shop.furgo.fr/

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